Leçons en faible luminosité : les avantages d’une ouverture de f/1.4

Passage à un objectif à focale fixe

La principale différence entre le NIKKOR Z 35mm f/1.4 et un objectif comme le NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S est la nécessité de « zoomer avec les pieds ». Une focale fixe signifie que vous devez vous positionner au bon endroit pour cadrer. « Parfois, quand je suis épuisé ou en panne d’inspiration, je me mets au défi de choisir un seul objectif et de ne travailler qu’avec celui-ci pendant une semaine pour saisir différents angles », ajoute Marcello. Quel a été le résultat ?

Liberté de composition

« Ces deux bâtiments (en haut à gauche) me rappellent New York », confie Marcello au magazine Nikon. « C’est assez inhabituel pour Berlin. Au départ, le 35 mm n’était pas assez proche pour photographier les bâtiments, alors je me suis repositionné, je me suis placé au milieu et j’ai attendu que les deux oiseaux commencent à voler, en utilisant une vitesse d’obturation de 1/400 s pour figer les oiseaux en plein vol. J’aime le fait qu’ils volent en plein milieu. »

Immortalisez des environnements sombres sans augmenter la sensibilité

« Le lieu devant la station de métro Klosterstraße (ci-dessus à droite) est très agréable, même en hiver. Comme je voulais que la personne soit nette, j’ai associé une vitesse d’obturation de 1/400 s à une ouverture de f/1.4. J’ai réglé la sensibilité sur 500 ISO. Avec mon NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S, le même matin et dans les mêmes conditions, je devrais utiliser une sensibilité de 1000 ISO. La plus grande ouverture fait une grande différence. »

Un autofocus exceptionnel

« Voici mon complice, Patrick Noack. Nous nous sommes promenés dans le quartier administratif à 6 h 30 du matin, alors qu’il n’y avait encore personne (ci-dessus). Je lui ai demandé de monter les escaliers. Comme je tenais à ce qu’il soit très net, j’ai réglé ma vitesse d’obturation sur 1/640 s. L’autofocus est incroyablement rapide, même en basse lumière, et toujours là où j’en avais besoin. Pour une plus grande flexibilité, je photographie toujours en format RAW. Ainsi, j’ai pu éclaircir les escaliers en postproduction. »

Allez au-delà des cartes postales parfaites

« Une cathédrale à la lumière du petit matin, éclairée par des réverbères, semble si différente à midi, entourée de touristes. Lorsqu’il fait sombre, il est toujours bon de trouver un reflet pour ajouter de l’intérêt. Par une journée particulièrement sèche (ci-dessus à gauche), le marbre reflétait la lumière et la tour de télévision de Berlin… On dirait de l’eau, n’est-ce pas ? C’est grâce à la grande ouverture (f/1.4) et à la vitesse d’obturation plus lente (1/100 s), sans filtre polarisant ! »

Mélangez la composition avec une grande ouverture

« Tous ceux qui prennent des photos de cerisiers en fleurs le font de jour, toujours sous un ciel bleu vif (comme je l’ai d’ailleurs fait sur cette mise à l’épreuve). J’aime l’idée des cerisiers en fleurs dans l’obscurité (comme dans l’image de gauche ci-dessus). La rue est mouillée et parsemée de flaques d’eau, et j’adore leurs reflets ainsi que ceux des feux arrière. C’était facile à saisir avec cet objectif et l’ouverture f/1.4. J’ai ensuite éclairci certaines parties en postproduction. »

Pas de flash ? Pas de problème. Filmez en toute simplicité

« Je me suis rendu à la cathédrale de Berlin pour filmer les réverbères dans l’obscurité, puis j’ai marché jusqu’à un endroit où les navetteurs se pressent. Je me suis accroupi pour filmer le soleil. J’aime beaucoup l’étoile solaire créée par l’objectif dans cette vidéo. La plupart du temps, j’utilise un filtre pour faire disparaître ce type d’étoile mais, dans ce cas, je l’adore : elle donne le ton à la vidéo. »

Maîtrisez les différentes sources lumineuses

« La difficulté avec les deux images ci-dessus réside dans le contraste saisissant des couleurs. La lumière de la statue est beaucoup plus froide, plus bleue et plus blanche que la chaleur des réverbères et des cathédrales. Dans l’image de droite ci-dessus, je me suis approché de la statue, réglé la vitesse d’obturation sur 1/80 s et incliné l’appareil photo de manière à ce que la flèche et la statue soient de la même taille. La couleur vive maintient le contraste. Sur la gauche, j’ai pris du recul pour montrer la polyvalence de la focale de 35 mm. »

Lisez la mise à l’épreuve complète de Marcello sur le NIKKOR Z 35mm f/1.4 ici.